Cob, Full, Trait : en sellerie, quelle taille choisir ?
Pourquoi ton cheval ne rentre pas dans les tailles standard ?
🐴 Chevaux de trait et semi-trait, purs sangs arabes, trotteurs : victimes de la fast fashion équestre ?

« Je ne trouve rien qui va à mon cheval de trait… »
C’est la phrase que j’entends tout le temps ! Trop petit, trop serré, jamais adapté… Les chevaux de trait sont souvent oubliés par les fabricants de matériel.
"Ah mais il est normal mon trotteur alors ?" m'a même dit un client qui croyait que le problème venait de son cheval.
Et en même temps, on a toustes connu le jean qui baille à la taille et coince aux cuisses.
STTOOOOOOOOP !!!
🛍️ La standardisation, un problème pour nos chevaux
Dans l’univers du prêt-à-porter, les grandes marques produisent en masse des vêtements aux tailles standardisées, laissant sur le carreau ceux qui ne rentrent pas dans leurs grilles (trop petits, trop grands, morphologies atypiques).
🎠 C’est pareil pour la sellerie équestre.
Les bridons, filets et sidepulls sont conçus pour la majorité des chevaux, c’est-à-dire les chevaux de selle. Les chevaux de trait ? Les morphologies plus rares ? Invisibles !
Selon les données de l'Institut Français du Cheval et de l'Équitation (IFCE) pour l'année 2022, la répartition des équidés en France est la suivante :
- Chevaux de selle : 32%
- Poneys : 8%
- Chevaux de trait : 8%
- Ânes : 11%
- Chevaux de course (galop et trot) : 14% (5% galop, 9% trot)
- Origines non constatées (ONC) type selle et poney : 29%
Ces chiffres montrent que les chevaux de selle et les poneys représentent ensemble environ 40% de la population équine française, tandis que les chevaux de trait constituent une minorité avec 8%.
Cette répartition illustre bien comment l'industrie de la sellerie se concentre principalement sur les besoins des chevaux de selle, souvent au détriment des autres chevaux. Cette approche standardisée, comparable à la "fast fashion" dans le prêt-à-porter, est toutefois parfaitement logique : elle compresse les coûts liés à la gestion, la fabrication et la logistique d'un panel de tailles plus large, et permet de proposer des articles de sellerie à des prix défiant toute concurrence !
1 / Quelle taille choisir pour mon cheval ?

En sellerie, les tailles de harnachement sont généralement classées en Cob, Full et Trait.
- La taille Cob est l'intermédiaire entre cheval et poney, elle peut convenir aux chevaux ibériques, aux double poneys (mérens) s'ils n'ont pas un museau trop large, aux pur-sangs arabes s'ils n'ont pas un tour de nez trop fin, ou encore aux Haflingers, aux poneys connemaras.
- La taille Full est adaptée aux chevaux de selle de type sport comme les Selle Français. Les KWPN (chevaux néerlandais), ainsi que d'autres races allemandes et nordiques comme les Hanovriens, Oldenburgs, Holsteiners, Trakehners ou encore les DWB (Danois), entrent très majoritairement dans la taille Full, bien que certains grands modèles ou chevaux avec une tête un peu plus massive (comme certains Oldenburgs ou grands Hanovriens) peuvent nécessiter des pièces en X-Full/Trait (notamment pour le frontal ou la muserolle, si le modèle est large).
- Quant à la taille Trait, elle vise les chevaux lourds comme les Percherons, les Comtois ou les Ardennais. Mais cette taille, pourtant destinée aux chevaux de forte corpulence, reste rare dans l’offre commerciale. Pire encore, elle est souvent mal conçue : si les montants sont plus longs, les muserolles restent trop courtes ou mal ajustées, ce qui rend l’équipement inconfortable voire inutilisable. Le problème est encore plus marqué lorsqu’on cherche du matériel sans mors en taille Trait : l’offre est quasi inexistante.
Les trotteurs, quant à eux, posent un vrai casse-tête : souvent entre deux tailles, avec une tête longue mais fine, un sommet de crâne très étroit, ils ont besoin d'un frontal et d'une têtière cob, avec des montants et une muserolle taille Full et même souvent : Trait ! Résultat, que l'on équipe un trotteur ou un cheval de trait, le choix du matériel devient un vrai parcours du combattant qui impose souvent des adaptations artisanales, du Mix&Match ou du sur-mesure.
2/ Les économies de bout de chandelle
Outre l'équipement, à cheval spécifique, dépenses spécifiques !
Par exemple : Quand j’ai eu une jument comtoise en pension, la différence de consommation de foin entre elle et ma jument de taille plus classique m’a frappée. Ensemble, elles dévoraient une botte de foin de 250 kg en seulement une semaine, soit un coût de 50 € par semaine pour les deux.
À titre de comparaison, ma jument seule consomme désormais cette même botte en trois semaines, voire parfois un mois, ce qui revient à un coût de 50 € toutes les trois à quatre semaines, soit une réduction de 33% à 50% par rapport à la consommation d’un cheval de trait.
Et pourtant, il ne nous viendrait pas à l'idée de donner du foin médiocre pour compenser ce surcoût, non ?
Quand on a un cheval hors-norme, on finit par payer plus pour avoir moins bien. On teste, on adapte, on rafistole, on rachète… et malgré tous ces efforts (et ces dépenses), rien ne va vraiment. Et ce n’est pas qu’une histoire d’injustice financière.
👉 Un bridon mal ajusté, c’est un cheval gêné.
Un montant trop court qui tire sur les commissures, une têtière qui appuie sur les oreilles, une muserolle trop serrée qui bloque la mâchoire… ce n’est plus de l’équipement, c’est de l’inconfort
permanent.
👉 Et un cheval gêné, c’est un cheval qui compense.
Il se défend, il s’agace, il évite le contact, il finit par associer le travail à une douleur.
C’est insidieux. Et c’est ça, le vrai danger : ce qui commence comme une économie de bout de chandelle peut glisser lentement vers de la maltraitance sans qu’on le réalise.
😩 Les fausses bonnes idées de la grande distribution
🚨 Acheter un “bridon universel” ? Spoiler : l’universel n’existe pas. L'ergonomique ne peut l'être qu'à condition d'être aux bonnes mesures, au cm près !
🚨 Prendre une taille au-dessus ? ça flotte d’un côté, ça serre de l’autre. Le bridon glisse, tourne... c'est dangereux !
🚨 Commander à l’étranger ? Tu mises tout sur une photo, tu croises les doigts… et tu payes des frais de port équivalents au prix du bridon. Et quand ça ne va pas ? Personne pour reprendre ou échanger.
🚨 Bricoler ? → N'oublie pas que c'est de ta sécurité et de celle de ton cheval que l'on parle.
💸 Et à la fin, ça coûte plus cher que du sur-mesure ! Et si tu gagnais tu temps et de l'argent ?
3 / Ma solution : composer son bridon en pièces détachées

Tu commence à le savoir : moi je vois la sellerie comme un puzzle 🧩 où l'on compose élément par élément. Un bridon, une bride, un filet, un hackamore, un sidepull c'est :
- Une têtière
- Un frontal
- Des montants (et tu mets ce que tu veux dessus : un mors, des shanks, des anneaux de side....)
Ensuite des rênes et à cheval !
Eh bien chez moi, tu prends chaque pièce à la taille qu'il te faut. Fini d'acheter un bridon complet pour n'en utiliser que la moitié. Tu mixes et tu matches, tout est compatible entre les modèles, les tailles et les coloris.
🎨 5 coloris disponibles, du shetland au cheval de trait.
✨ Plusieurs modèles de têtière (anatomique, droite), frontaux (anatomiques ou plus design), et montants (western, classiques, sidepull, hackamore...)
🍒 Cerise sur la chantilly du Pancake : tu peux passer du mors au sans mors en ne changeant que les montants !
💡 Résultat : tu composes un bridon parfaitement ajusté, à ton goût, à celui de ton cheval, et à ton budget.
4/ Nouveau : Je viens à toi ! La Sellerie Nomade
Je me déplace avec mon petit camion 🚐 pour adapter ou réparer directement le matériel que tu as déjà.
Mon objectif ? Te conseiller, te guider, donner une nouvelle vie à ton harnachement, le rendre ergonomique, sans repartir de zéro.
🔧 Ce que je peux modifier sur place, je le fais directement (ajuster un montant, ajouter des trous, changer une boucle...).
🪡 Ce qui demande plus de temps, je le prends à l'atelier, après avoir pris les mesures.
📏 S’il faut carrément remplacer une pièce, je teste mes gabarits sur le cheval pour que le nouveau frontal, montant ou muserolle soit parfaitement
ajusté.
Chaque zone du bridon est traitée individuellement :
-
✂️ 10 € par zone : coupe / ajustement / perçage des trous
-
🧵 30 € par zone : quand il faut démonter / recoudre
👉 Pas besoin de tout refaire ou de racheter un bridon entier. On garde ce qui va, on ajuste ce qui coince.
🧩 En résumé :
✅ Du matériel pensé pour TON cheval
✅ Une approche modulaire, économique
✅ Tu ne paie que les zones à ajuster
✅ Frais de déplacement en fonction des kilomètres, groupe avec les copines de l'écurie pour les partager ! ;)
💡Il faut être riche pour acheter pas cher !
Combien d’entre nous ont acheté trois bridons “pas chers” pour en avoir un à peu près?
Combien ont cumulé adaptations, bricolages et frais de port pour finir par se dire : « J’aurais mieux fait de prendre du sur-mesure dès le début…
» ?
👉 Chez moi, tu n’achètes que ce dont tu as besoin, à la taille de ton cheval, et tu peux faire évoluer ton harnachement au fil de ses besoins : passer du mors au sans mors, changer de muserolle, tester un nouveau frontal... sans tout racheter à chaque fois.
🎯 Résultat : tu gagnes en confort, en durabilité et en adaptabilité, sans exploser ton budget.
💰 Parce qu’au final, ce n’est pas le sur-mesure qui coûte cher… c’est d’empiler les achats inutilisables
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